Finalement, Nessie a eu peur de nous et ne s’est pas montrée. Nous nous sommes quand même consolés avec quelques vaches poilues ou méchues, c’est selon… Direction les Highlands et le bout du monde sur l’île de Skye.
Highlander
Pas de Nessie pour cette fois, tant pis, la nature écossaise des Highlands nous attend pour continuer la découverte de ses châteaux, de ses lacs et de ces paysages à couper le souffle. Nous continuons notre boucle du pays en direction de l’ouest, bien que nous aurions aimé poursuivre un peu plus vers le nord. Ce n’est que partie remise, c’est promis.
Direction le château de Dunvegan, château de la famille MacLeod, si si, les vrais! Nous ne sommes pas entrés le visiter, 17 livres pour une enceinte et des ruines, ça faisait cher le prix de la pierre. Nous avons cherché un itinéraire bis pour l’observer au mieux, mais de plus loin, et avec les jumelles, on se serait cru aux pieds du monument.
Nous continuons la route, qui se dessine tel un tapis déroulé au milieu de plaines désertes brunes et ocres. Nous croisons des collines recouvertes de forêts de sapins. Les Highlands, un paysage d’un autre temps, d’un autre continent. On se promène entre Mongolie et Nouvelle Zélande! Un rêve éveillé que l’on prend le temps d’admirer en stoppant la voiture pour de longues séances photos, seuls, le vent nous fouettant le visage comme pour nous rappeler de vivre le moment présent. Et en cet instant, il nous est effectivement impossible de penser à autre chose, ni à un plus tard. On est là, ici et maintenant, et le bonheur simple et la quiétude nous entourent et nous envahissent.
Notre découverte suivante est le Elean Donan Castle, célèbre pour le tournage du film Highlander! (entre autres) Christophe Lambert a foulé ce sol!!! Les images du film nous reviennent en mémoire. Ok, ce soir, on se revisionne le film, juste pour le plaisir.
Vaches poilues
La route continue, nous sommes au 3ème jour de notre périple et une question distillée dans notre esprit par notre amie Sabrina, avant notre départ, commence à nous titiller:
“Verrons-nous des vaches poilues ?”
“Existent-elles vraiment ?”
C’est au hasard d’un croisement au bord d’un village que nous en verrons pour la première, mais non la dernière fois. Une petite halte pour faire amis-amis avec nos amies chevelues ou méchues. Malheureusement écornées, nous soupçonnons leur présence pour distraire les touristes et les faire s’arrêter près de l’unique bar restaurant, boutique de cadeaux du village. On joue le jeux avant de repartir sur la route, direction l’île de Skye accessible par un pont. Nous avons réservé une chambre d’hôte dans une maison que l’on peut partager avec d’autres voyageurs.
Ayant consulté les GPS et considérant qu’il s’agit d’une île, a fortiori en Ecosse où l’on commence à connaître les paysages et la faible densité de population, on est prévoyant, on passe dans une supérette prendre quelques provisions, “au-cas-où”, et l’on décide de dîner assez tôt dès que l’on trouvera un restaurant ou un pub.
Ile de Skye
19h, arrivée effective sur l’île. Nous cherchons les possibilités de se restaurer. En fait de possibilité(s), il est surtout question d’Une seule et unique alternative. Le restaurant, bar-comme-à-la-maison de tout le nord de l’île, Une cantine unique au style eighties assumé, de la déco cheap (sofa en sky noir, moquette bordeaux, oui le bordeaux existe encore sur l’île de Skye!), jusqu’au look de la serveuse-patronne-cuisinière, au demeurant très gentille.
Nous hésitons sur le menu entre la légendaire panse de brebis (haggies) ou le traditionnel fish and chips. Le choix est vaste. On est en bord de mer, espérons que le poisson soit frais! Et en dessert, glace ou panse de brebis ? Un café suffira, merci!
“Wigwam qui n’est pas un Wigwam”
20h, nous cherchons notre “Wigwam qui n’est pas un Wigwam”, comme le dit lui-même le site web de notre maison d’hôtes.
Le signe distinctif: une éolienne blanche qui fournit l’électricité de notre maison.
Nous découvrons le charme d’une petite maison de vacances, sans chichi, avec des petits coins salons, une cheminée qui fonctionne, une immense cuisine et 4 chambres, qui ne seront finalement pas occupées durant notre séjour de 2 nuits. Le paysage tout autour de la maison est presque désert. Une unique route pour faire le tour de l’île passe devant. Pas de lumière la nuit, juste un ciel étoilé et des plaines qui ne se terminent que là où la mer commence. voilà notre jardin, notre paysage, notre terrain de jeux qui nous attend demain.
Mais pour cette première soirée, pas de télé, mais une cheminée pour spectacle, un scrabble ou un puzzle pour occuper nos soirées et un thé pour nous réchauffer, c’est juste ce que l’on était venus chercher. Le silence, une forme de solitude, et une forme de retour en enfance, l’insouciance de vivre le moment présent de façon simple.
Le plaisir d’aller se coucher pour une bonne nuit de sommeil en rêvant à la journée du lendemain, coupés du monde, coupés de la technologie, juste nous deux, et cette même envie partagée d’être seuls avec la Nature!
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